Vers de nouveaux usages publics du passé ? mémoires de pierre et archives, humanités numériques et (dés)information
Les diplômé.e.s du Master EIFA ont vocation à s’insérer professionnellement dans le domaine de la diplomatie culturelle, des organisations et institutions travaillant avec la jeunesse ou des médias - des secteurs qui voient actuellement leurs pratiques profondément bouleversées en raison du développement exponentiel de l’usage du numérique (dans ses multiples acceptions). Dans ce module, nous proposons :
- d’une part, de réfléchir, à travers l’analyse comparative de discussions, débats et polémiques, en France et en Allemagne sur les usages publics de la mémoire (commémorations, mémoriaux, tourisme, débat autour des noms de rues et de places, domination européenne – colonisation, esclavage, migrations et sociétés multiculturelles). A partir de violences de masse passées et des traumatismes subis, les différents enjeux de la mémoire franco-allemande conflictuelle et apaisée, seront présentés à travers, par exemple, l’usage et le rayonnement (y compris international) du manuel d’histoire franco-allemand. Nous étudierons également quelles stratégies les musées, les archives, certains acteurs institutionnels et associatifs de valorisation du patrimoine mettent en œuvre pour attirer et renouveler leur public, notamment à l’aide de formes nouvelles qui font une place aux formats numériques, aux réseaux sociaux et recherchent une plus grande interactivité avec un public plus jeune.
- d’autre part, de sensibiliser aux bouleversements dans le monde des médias et aux enjeux cruciaux de la désinformation, notamment à travers des réseaux sociaux puissamment utilisés dans cet objectif. Exemple de contenus : Aspects essentiels de la refondation actuelle du paysage médiatique en France et en Allemagne. Médias et démocratie, en France, en Allemagne, en Europe. Rôle des filtres culturels dans la communication via les réseaux sociaux (ex : interculturalité et memes). Outils de lutte contre la désinformation et stratégies renforçant la démocratie. Utilisation des réseaux pour la communication de contenus culturels. Formes et stratégies visant à augmenter l’adhésion aux valeurs démocratiques de l’Europe sur les réseaux sociaux.
Les diplômé.e.s du Master EIFA ont vocation à s’insérer professionnellement dans le domaine de la diplomatie culturelle, des organisations et institutions travaillant avec la jeunesse ou des médias - des secteurs qui voient actuellement leurs pratiques profondément bouleversées en raison du développement exponentiel de l’usage du numérique (dans ses multiples acceptions). Dans ce module, nous proposons :
- d’une part, de réfléchir, à travers l’analyse comparative de discussions, débats et polémiques, en France et en Allemagne sur les usages publics de la mémoire (commémorations, mémoriaux, tourisme, débat autour des noms de rues et de places, domination européenne – colonisation, esclavage, migrations et sociétés multiculturelles). A partir de violences de masse passées et des traumatismes subis, les différents enjeux de la mémoire franco-allemande conflictuelle et apaisée, seront présentés à travers, par exemple, l’usage et le rayonnement (y compris international) du manuel d’histoire franco-allemand. Nous étudierons également quelles stratégies les musées, les archives, certains acteurs institutionnels et associatifs de valorisation du patrimoine mettent en œuvre pour attirer et renouveler leur public, notamment à l’aide de formes nouvelles qui font une place aux formats numériques, aux réseaux sociaux et recherchent une plus grande interactivité avec un public plus jeune.
- d’autre part, de sensibiliser aux bouleversements dans le monde des médias et aux enjeux cruciaux de la désinformation, notamment à travers des réseaux sociaux puissamment utilisés dans cet objectif. Exemple de contenus : Aspects essentiels de la refondation actuelle du paysage médiatique en France et en Allemagne. Médias et démocratie, en France, en Allemagne, en Europe. Rôle des filtres culturels dans la communication via les réseaux sociaux (ex : interculturalité et memes). Outils de lutte contre la désinformation et stratégies renforçant la démocratie. Utilisation des réseaux pour la communication de contenus culturels. Formes et stratégies visant à augmenter l’adhésion aux valeurs démocratiques de l’Europe sur les réseaux sociaux.
- Trainer/in: David WEBER
- Trainer/in: Florence BANCAUD
- Trainer/in: Ikram CHILAH JIDAN
- Trainer/in: Nicole COLIN UMLAUF
- Trainer/in: Sophie SAFFI
- Trainer/in: Nathalie SCHNITZER
- Trainer/in: Catherine TEISSIER
- Trainer/in: Dmitrii TOKAREV
- Trainer/in: Yulia YURCHENKO
La nourriture dans tous ses états : histoire, discours, représentations dans le contexte franco-allemand.
« La nourriture est un code et l’aliment est un signifiant. » (Nelly Labère)
« Jede Nahrung ist ein Symbol. » (Gerhard Neumann)
Depuis une vingtaine d’années, les food studies qui considèrent l’alimentation comme système sémiologique et la nourriture comme un « fait social total » (Marcel Mauss/ Karin Becker) ont le vent en poupe. Cette recherche profondément pluridisciplinaire conjugue histoire, sociologie, anthropologie, gender studies, études sur les identités (nationales, régionales, sociales), études littéraires, histoire de l’art etc., et propose des catégories d’analyse fructueuses pour les études interculturelles.
Que ce soient les aliments appréciés ou interdits, les plats cuisinés, les repas, les rituels de table, les mots de la bouche – chaque culture a ses spécificités. Les métaphores et expressions idiomatiques dans le champ alimentaire en témoignent (« Das ist nicht mein Bier »/ « Ce n’est pas mes oignons »/ « It’s not my cup of tea »). La nourriture structure les mentalités. Manger et cuisiner sont considérés comme une passion française, un élément essentiel de la culture française. Selon Claude Lévi-Strauss, la France ferait partie des cultures mycophiles, l’Allemagne des cultures mycophobes (« Dis-moi si tu manges des champignons, je te dirai qui tu es. »). Par ailleurs, la nourriture sollicite des lectures de ce qui est « bon » et « sain ». Elle s’associe à un discours de santé, de sécurité, d’environnement, de même qu’aux plaisirs, jouissances, émotions. Dans un contexte de migration, c’est aussi par la nourriture qu’on fait l’expérience de l’autre culture, qu’on se l’approprie ou la rejette.
Notre séminaire interroge l’histoire, les discours et les représentations de la nourriture en France et en Allemagne depuis le XVIIIe siècle à aujourd’hui. Quels facteurs ont influencé, déterminé, modifié le code « nourriture » dans les deux pays à différentes époques ? Comment la sémantique nourricière en France et en Allemagne se transforment-elles aujourd’hui, dans un monde globalisé et face à de nouveaux défis comme le manger responsable ou la malbouffe ?
« La nourriture est un code et l’aliment est un signifiant. » (Nelly Labère)
« Jede Nahrung ist ein Symbol. » (Gerhard Neumann)
Depuis une vingtaine d’années, les food studies qui considèrent l’alimentation comme système sémiologique et la nourriture comme un « fait social total » (Marcel Mauss/ Karin Becker) ont le vent en poupe. Cette recherche profondément pluridisciplinaire conjugue histoire, sociologie, anthropologie, gender studies, études sur les identités (nationales, régionales, sociales), études littéraires, histoire de l’art etc., et propose des catégories d’analyse fructueuses pour les études interculturelles.
Que ce soient les aliments appréciés ou interdits, les plats cuisinés, les repas, les rituels de table, les mots de la bouche – chaque culture a ses spécificités. Les métaphores et expressions idiomatiques dans le champ alimentaire en témoignent (« Das ist nicht mein Bier »/ « Ce n’est pas mes oignons »/ « It’s not my cup of tea »). La nourriture structure les mentalités. Manger et cuisiner sont considérés comme une passion française, un élément essentiel de la culture française. Selon Claude Lévi-Strauss, la France ferait partie des cultures mycophiles, l’Allemagne des cultures mycophobes (« Dis-moi si tu manges des champignons, je te dirai qui tu es. »). Par ailleurs, la nourriture sollicite des lectures de ce qui est « bon » et « sain ». Elle s’associe à un discours de santé, de sécurité, d’environnement, de même qu’aux plaisirs, jouissances, émotions. Dans un contexte de migration, c’est aussi par la nourriture qu’on fait l’expérience de l’autre culture, qu’on se l’approprie ou la rejette.
Notre séminaire interroge l’histoire, les discours et les représentations de la nourriture en France et en Allemagne depuis le XVIIIe siècle à aujourd’hui. Quels facteurs ont influencé, déterminé, modifié le code « nourriture » dans les deux pays à différentes époques ? Comment la sémantique nourricière en France et en Allemagne se transforment-elles aujourd’hui, dans un monde globalisé et face à de nouveaux défis comme le manger responsable ou la malbouffe ?
- Trainer/in: Susanne BOHMISCH
Cours de Master 1. Comparaison des systèmes des médias en France et en Allemagne.
- Trainer/in: Catherine TEISSIER