- Enseignant: Estelle HEMDANE
- Enseignant: Boris HERBELOT
- Enseignant: Herilalaina RAKOTO RAHARIMANANA
- Enseignant: Ariane RICHARD BOSSEZ
AMeTICE - Enseigner et apprendre avec le numérique
Résultats de la recherche: 3057
- Enseignant: Florence BRETELLE
- Enseignant: Charlotte GOCKEL
- Enseignant: Anais NUTTALL
- Enseignant: Nihad RASHAD AMIN
- Enseignant: Frederic SABIO
Vies infâmes et faits divers romancés
Ce cours a pour objet le personnage du criminel attesté à travers ses mises en récit contemporaines. Il ne s’agit pas seulement pour les écrivains d’user de faits divers qui ont défrayé la chronique mais d’interroger des vies, ce qui a pu conduire à des actes irréparables et ce que ces actes disent d’un contexte social, politique et culturel. Par ailleurs le fait divers est une interrogation des limites du roman, des rapports du réel et de fiction comme du journalisme et de la littérature, à travers la question de l’enquête. Après une mise en contexte du genre, à travers une anthologie de textes qui ont marqué ce rapport disjonctif des vies infâmes et des faits divers romancés, nous étudierons deux œuvres complètes — • Emmanuel Carrère, L’Adversaire (2000), Folio • Régis Jauffret, Claustria (2012), Points — et de très larges extraits de • Laëtitia d’Ivan Jablonka (2016) et • L’inconnu de la poste de Florence Aubenas (2021), tous deux disponibles en poche chez Points qu’il vous est également demandé de lire intégralement.
- Enseignant: Christine MARCANDIER
Intermédialité, questions d’esthétique (Eric Lecler).
L’on pourrait la définir comme un élargissement de l’intertextualité étudiée en L1 : de même qu’un texte littéraire est l’entrelacs d’autres textes ou d’autres fragments de langage, il peut être une co-production d’autres media au sens large : peinture, musique, etc. Et comme dans l’intertextualité généralisée où les textes se répondent entre eux, les différents media interagissent les uns sur les autres : il ne s’agit plus seulement d’étudier la pure littérarité, mais ce qui se produit par la rencontre des différents arts. A proprement parler, une œuvre intermédiale comporte en soi-même, dès sa conception, différents media ou matériaux (image et texte par exemple dans un recueil de poésies illustrées par l’auteur ; décors, vidéo éventuellement, texte littéraire, texte musical dans un opéra ou toute forme de performance). Mais le cours ne se contentera pas de ces œuvres stricto sensu « intermédiales » : il s’interrogera aussi sur la perméabilité entre les arts, sur ce qui fonde donc leur unité. C’est pourquoi le texte théorique fondateur sera L’Esthétique de Hegel, étudiée avant d’aborder une série d’œuvres intermédiales d’époques et d’esthétiques différentes. Ce cours n’est donc pas thématique (la figure de.., le thème de.. dans différentes œuvres), mais ouvre votre champ d’expérience sensible (c’est le sens premier du mot « esthétique ») et votre réflexion.
Bibliographie générale :
G.W.F. Hegel, Esthétique, toute édition ; édition conseillée (trouvable en occasion : trad. S. Jankélévitch, Flammarion, voL III et IV).
Nizar Mouakhar, « Introduction à l’Intermédialité. Pour une méthodologie interdisciplinaire de l’art, http://archee.qc.ca/wordpress/introduction-a-lintermedialite-pour-une-methodologie-interdisciplinaire-de-lart/
Declos, Alexandre (2017), «Goodman (A)», dans Maxime Kristanek (dir.), l'Encyclopédie philosophique,
(Gérard Denizeau, Le dialogues des arts, Larousse, 2008).
Bibliographie des œuvres étudiées :
Maurice Maeterlinck, Pelléas et Mélisande, toute édition papier + nombreuses éditions en ligne (il suffit de taper le titre et « texte » dans votre moteur de recherche, vous pouvez même télécharger le pdf). Il y a peu de différences entre le livret et la pièce originelle, vous pouvez donc lire l’un ou l’autre.
Virgile, Bucoliques, Vème bucolique, toute édition papier (vous pourriez photocopier pour ce seul livre l’édition bilingue parue dans La pléiade après l’avoir empruntée en bibliothèque) + consultable en ligne, notamment sur le site remacle.org où vous trouvez l’essentiel des textes antiques traduits, et avec l’original latin. Tous ceux qui font du latin peuvent travailler ce texte en latin en s’aidant de la traduction. Mais posséder une version imprimée demeure indispensable.
- Enseignant: Eric LECLER
- Enseignant: Olivia GUERIN
- Enseignant: Joel JULY
- Enseignant: Joel JULY
- Enseignant: Julie LESNOFF
« Qui suis-je ? »
Écrire sur soi revient à composer depuis cette fiction grammaticale qu’est le « je », entre transparence et obstacle, comme l’analysait Jean Starobinski à propos de Rousseau. Les formes que prennent ces récits personnels sont extrêmement diverses (autobiographie, autofiction, poésie, journal etc.) et témoignent de questionnements qui ne sont pas strictement centrés sur le « moi » écrivant mais sur les limites énonciatives et les stratégies discursives de ce type de discours.
Nous étudierons un vaste panorama des formes que ces écritures de soi ont pu prendre à travers l’histoire littéraire, de Saint-Augustin ou Montaigne à aujourd’hui. Le cours s’appuiera sur des extraits d’œuvres (document envoyé aux étudiant.es suivant ce cours) et l’étude suivie de trois œuvres qu’il vous est demandé de lire :
• André Breton, Nadja (1928 et 1963), Folio.
• Michel Leiris, L’Âge d’homme (1939), Folio.
• Thomas Clerc, Intérieur (2013), Folio.
(Photographie © Hervé Guibert)
- Enseignant: Christine MARCANDIER
- Enseignant: Stephane LOJKINE
- Enseignant: Olivia GUERIN
- Enseignant: Stephane BAQUEY
- Enseignant: Etienne LETERRIER
« Le trou de l’ozone au-dessus de nos têtes, la loi morale dans notre cœur, le texte autonome peuvent, séparément, intéresser nos critiques. Mais qu’une fine navette ait attaché le ciel, l’industrie, les textes, les âmes et la loi morale, voilà qui demeure insu, indu, inouï. » – écrit Bruno Latour dans Nous n’avons jamais été modernes. - Si l’un des traits de notre supposée « modernité » est bien de séparer sciences, littérature, et morale ou politique, nous partirons en revanche du postulat que la résistance aux crises écologiques implique de sortir la littérature de son isolement souverain, et d’assumer son nouage avec les différentes formes instituées du savoir comme avec la pluralité des modes et moyens d’agir. Le séminaire se donnera donc pour objectif de suivre quelques tours de cette « fine navette » qui unit sciences des choses, pratique du texte et souci de l'action. A travers deux questionnements majeurs : « Que peut la littérature ? » et « Que savoir du monde ? », nous tenterons d’articuler une double exigence : celle d’une interrogation réflexive sur les impacts de l’écriture, et celle d’une prise en considération des modes de connaissance dans leur diversité (biologique, historique, juridique …).
- Enseignant: Berengere PARMENTIER
Dérèglement climatique, catastrophes environnementales, impact planétaire des activités humaines, biodiversité en voie d’extinction : autant de sujets massivement entrés dans le champ littéraire depuis quelques décennies qui donnent lieu à de nouveaux discours et à de nouvelles topiques engageant le rapport entre réel et fiction et questionnent nos représentations sociales, économiques et politiques comme littéraire. L’écocritique se propose d’analyser ces textes dans lesquels la nature, l’environnement, les non-humains, etc. ne sont pas seulement des décors ou des prétextes mais les fondements mêmes du récit et de ses enjeux.
Cette étude donne pour double objet d’interroger un faire littéraire (poiein) ou un discours (logos) sur notre « maison » (oikos) et de sortir l’analyse critique des limites des littératures nationales comme des genres et des disciplines : un texte est indissociable de son contexte. L’objet de ce cours est de proposer une histoire de ce courant critique et de ses textes fondateurs (écocritique, écopoétique, écoféminisme), afin d’étudier en quelle mesure une telle approche critique, transnationale, transdisciplinaire et transmédiatique, enrichit notre analyse de textes de fiction en tant que producteurs de mondes.
Ce cours dont la méthode nous fera passer d’un « lire » à un « écrire » est pensé en lien étroit avec le cours « Situation de l’écriture » de Jean-Christophe Cavallin.
Bibliographie : • Séverine Kodjo-Grandvaux, Devenir vivants, éditions Philippe Rey, 2021 • Jean-Christophe Cavallin, Valet noir. Vers une écologie du récit, éditions José Corti, 2021 • The Ecocriticism Reader, Landmarks in Literary Ecology, ed. by Cheryll Glotfelty & Harold Fromm, Athens and London, The University of Georgia Press, 1996. • Écopoétiques, Alain Romestaing, Pierre Schoentjes et Anne Simon (dir.), Fixxion, n° 11, 2015 (en ligne) • Stephanie Posthumus, French Ecocritique. Reading Contemporary French Theory and Fiction Ecologically, University of Toronto Press, 2017.
(Image : Salzburgo, 1977 © Luigi Ghirri)
- Enseignant: Christine MARCANDIER
- Enseignant: Jean christophe CAVALLIN
- Enseignant: Boris LE ROY
Quelles révolutions l’ère numérique entraîne-t-elle dans la production et dans la diffusion des textes de fiction et de théorie ? Le cours se propose d’étudier la manière dont Internet, les journaux « sans papier », le numérique, les blogs et les réseaux sociaux ont profondément modifié l’accès au savoir et aux textes. Pensé comme un espace utopique de libre circulation et de partage gratuit des savoirs, susceptible de fonder une communauté virtuelle (le « village planétaire » de Marshall McLuhan), le web a été largement récupéré par la logique capitaliste des GAFA, Bouleversement du savoir et de sa diffusion, Internet est désormais l’espace disjonctif ou « oxymorique » (Bernard Méheust) du e-commerce comme des plateformes participatives, de la vente en ligne comme de l’open access (archives ouvertes, téléchargements, green access).
Cet « écosystème numérique » (Bonnet, 2017) est très présent dans la production littéraire contemporaine. De Don DeLillo à Pierre Ducrozet, la fiction se penche sur ces nouvelles machines et ces nouveaux habitus qui modifient en profondeur la forme, la nature comme la diffusion des textes (présence des écrivains sur les réseaux, blogs, sites, etc.). Après avoir brièvement rappelé une histoire du net, contextualisé ses principaux acteurs et commenté le paradoxe de sa « virtualité » (très matérielle), ce cours étudiera la littérature à l’ère numérique. Quel devenir pour le support imprimé, quelles révolutions dans les domaines de la diffusion, de l’édition et de la réception des textes ? Quelles mutations dans les poétiques contemporaines ?
Bibliographie : • Gilles Bonnet, Pour une poétique numérique. Littérature et internet. Hermann, 2017. • Jean-François Fogel et Bruno Patino, La Condition numérique. Comment Internet bouleverse nos vies, Points, 2014 (Grasset, 2013) • Kenneth Goldsmith, L’Écriture sans écriture. Du langage à l’ère numérique (Uncreative Writing. Managing Language in the Digital Age, 2011), trad. de François Bon, Jean Boîte éditions, 2018. • Jean-Baptiste Malet, En Amazonie. Infiltré dans « le meilleur des mondes », Pluriel, 2015. • Shoshana Zuboff, L’Âge du capitalisme de surveillance, trad. Bee Formentelli et Anne-Sylvie Homassel, Zulma Essais, 2020.
(image : Bruxelles, 2020 © Christine Marcandier)
- Enseignant: Jean christophe CAVALLIN
- Enseignant: Christine MARCANDIER
- Enseignant: Boris LE ROY
- Enseignant: Cecile VERGEZ SANS
Bonjour à toutes, tous!
Bienvenu dans ce cours SFAD "Dynamiques urbaines mondiales" qui commencera la semaine du 23 septembre.
Les éléments de cours sont mis sur Ametice entre le lundi et le mercredi soir chaque semaine.
Chaque semaine, Vous aurez une power-point de cours, un TD avec des exercices, des documents annexes à lire.
Comme toutes les UE au Sfad, vous n'aurez qu'une seule note en contrôle final, durant les épreuves de janvier, entre le 13 et le 25 janvier 2025. La date sera communiquée ultérieurement.
Les CM et TD sont dispensés par Serge Schwartzmann.
Pour toute question => serge.schwartzmann@univ-amu.fr
- Enseignant: Lucien FAGGION
- Enseignant: Serge SCHWARTZMANN
- Enseignant: Maxence BADAIRE
- Enseignant: Lucien FAGGION