Biologie intégrative et physiologie

Le cancer est un problème majeur de santé publique. La compréhension des processus biologiques impliqués dans la survenue d’un cancer, sa progression, son contrôle est nécessaire à l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques et à l’élaboration de nouvelles biothérapies. L’objectif de l’UE « Physiopathologies cellulaires et cancer » est de permettre aux étudiants d’acquérir une vision intégrée de la maladie en faisant le point sur les connaissances actuelles gouvernant l’initiation tumorale et sa progression au stade métastatique au niveau moléculaire et cellulaire.

Comprendre comment les tissus grandissent, acquiert leur forme et leur fonction et  comment ils s’assemblent pour constituer un organisme vivant est une des  questions scientifique les plus fascinante.

En utilisant la génétique, la biologie moléculaire, la physiologie et l'anatomie, aussi bien que la physique, la Biologie  du Développement permet de comprendre ce processus et les pathologies associées à sa dérégulation. De la régulation de l’expression des gènes à l'évolution, cet enseignement, exposera comment les approches modernes de la biologie du développement dévoile les mystères de la formation de la vie.


Cette UE permet d'acquérir les notions de base sur le développement du système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Les étapes de neurogenèse, migration neuronale, différentiation, guidage axonale, synaptogenèse et maturation de la transmission synaptique et développement des activités corticales et sous-corticales sont abordés afin de donner une vision intégrée des différentes étapes de la mise en place de ce tissu complexe qui nous permet de penser, de se souvenir, de ressentir, d'agir... Cet enseignement s'adapte à l'ensemble des étudiants du master BIP.

Cette unité d’enseignement présente les techniques de la transgénèse et ses applications en recherche, notamment comment des organismes génétiquement modifiés peuvent être utilisés en recherche afin de répondre à des questions fondamentales comme l’étude de la fonction des gènes.  Les organismes modèles étudiés sont plus particulièrement la mouche drosophile, la souris, et le nématode. Ce choix permet d’avoir une vision large des différentes techniques les plus modernes disponibles qui varient en fonction des  organismes.