Présentation du cours :
Ce cours a pour but d’offrir une compréhension, sur le temps long, des processus de transformation physique des villes et des territoires. Au travers d’un ensemble de 7 séances organisées autour d’un fil historique, ce cours se propose d’en analyser les grandes évolutions, de la naissance des villes au « règne de l’urbain » contemporain.
La construction de la ville, principalement européenne, sera ainsi analysée à ses différentes époques (antique, médiévale, renaissance, classique, industrielle, moderne, contemporaine…), en tant que stratification d’expériences successives sur lesquelles les urbanistes sont amenés à conduire leurs interventions.
Après une séance introductive, le cours abordera les processus de (re)naissance, de croissance et de transformation des villes au fil du temps.
Puis, dans un second temps, l’émergence de l’urbanisme comme discipline consciente et autonome au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle sera repositionnée au regard des transformations radicales que connaissent les villes suite à la révolution industrielle.
Le cours se terminera avec une ouverture sur les débats urbanistiques contemporains.
Lecture obligatoire :
Le chapitre « L’urbanisme en question » introductif de l’ouvrage de Françoise Choay : L'urbanisme, utopies et réalités. Une anthologie, Paris, Le seuil, 1965 et rééditions, p. 7-83.
Evaluation du module :
Contrôle terminal sur table de 2h
Ce cours a pour but d’offrir une compréhension, sur le temps long, des processus de transformation physique des villes et des territoires. Au travers d’un ensemble de 7 séances organisées autour d’un fil historique, ce cours se propose d’en analyser les grandes évolutions, de la naissance des villes au « règne de l’urbain » contemporain.
La construction de la ville, principalement européenne, sera ainsi analysée à ses différentes époques (antique, médiévale, renaissance, classique, industrielle, moderne, contemporaine…), en tant que stratification d’expériences successives sur lesquelles les urbanistes sont amenés à conduire leurs interventions.
Après une séance introductive, le cours abordera les processus de (re)naissance, de croissance et de transformation des villes au fil du temps.
Puis, dans un second temps, l’émergence de l’urbanisme comme discipline consciente et autonome au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle sera repositionnée au regard des transformations radicales que connaissent les villes suite à la révolution industrielle.
Le cours se terminera avec une ouverture sur les débats urbanistiques contemporains.
Lecture obligatoire :
Le chapitre « L’urbanisme en question » introductif de l’ouvrage de Françoise Choay : L'urbanisme, utopies et réalités. Une anthologie, Paris, Le seuil, 1965 et rééditions, p. 7-83.
Evaluation du module :
Contrôle terminal sur table de 2h
- Nauczyciel: Benoit ROMEYER
Objectifs du cours :
Au cours des années 1960, des mouvements urbains remettent en question les modes d’élaboration des politiques publiques et des plans d’urbanisme en France : au sein de divers territoires, des collectifs d’habitants et associations insurgent, s’organisent et revendiquent une majeure participation des habitants à la fabrique urbaine. Ces revendications seront progressivement suivies d’une reconnaissance des habitants comme des acteurs incontournables dans les opérations d’urbanisme, d’une série de lois et règlementations qui conduiront à l’institutionnalisation de la participation, de la constitution d’un véritable champ de recherche et de critique de la participation. C’est en suivant l’histoire de la participation en France que le cours introduit les étudiants à la compréhension de ses enjeux, limites et atout : au fil de séances l’on regarde aux divers degrés de la participation (consultation, co-construction, autogestion…), aux divers acteurs qu’y interviennent (collectivités, agences, bailleurs, habitants…), à ses lois et dispositifs (concertation, enquête publique, conseils de quartiers, conseils citoyens…), aux notions fondamentales qui permettent d’interpréter ses dynamiques (savoirs citoyens, professionnalisation de la participation, maîtrise d’usage, empowerment…).
En articulant des cours théoriques avec l’intervention de professionnels de la participation, cet enseignement veut sensibiliser les étudiants à l’importance de la participation citoyenne en urbanisme et les accompagne dans la réalisation d’un dossier qui analyse une démarche participative en cours.
Au cours des années 1960, des mouvements urbains remettent en question les modes d’élaboration des politiques publiques et des plans d’urbanisme en France : au sein de divers territoires, des collectifs d’habitants et associations insurgent, s’organisent et revendiquent une majeure participation des habitants à la fabrique urbaine. Ces revendications seront progressivement suivies d’une reconnaissance des habitants comme des acteurs incontournables dans les opérations d’urbanisme, d’une série de lois et règlementations qui conduiront à l’institutionnalisation de la participation, de la constitution d’un véritable champ de recherche et de critique de la participation. C’est en suivant l’histoire de la participation en France que le cours introduit les étudiants à la compréhension de ses enjeux, limites et atout : au fil de séances l’on regarde aux divers degrés de la participation (consultation, co-construction, autogestion…), aux divers acteurs qu’y interviennent (collectivités, agences, bailleurs, habitants…), à ses lois et dispositifs (concertation, enquête publique, conseils de quartiers, conseils citoyens…), aux notions fondamentales qui permettent d’interpréter ses dynamiques (savoirs citoyens, professionnalisation de la participation, maîtrise d’usage, empowerment…).
En articulant des cours théoriques avec l’intervention de professionnels de la participation, cet enseignement veut sensibiliser les étudiants à l’importance de la participation citoyenne en urbanisme et les accompagne dans la réalisation d’un dossier qui analyse une démarche participative en cours.
- Nauczyciel: Marta STALLA
Ce cours, composé de 6 séances de 3h, vise à poser quelques fondamentaux de la relation entre économie et territoires à de futurs jeunes urbanistes. Dans un mouvement dialectique, il s’agit tout à la fois de comprendre comment les modèles et les évolutions du développement économique capitaliste ont façonné et façonnent les territoires et comment, parallèlement, la puissance publique et les acteurs des territoires tentent de réguler, d’accompagner et de faire bifurquer ce développement économique.
Pour ce faire, ce cours s’appuiera sur une approche historique pour mieux comprendre les enjeux contemporains des dynamiques économiques territoriales. Il accordera une place importante à l’analyse des processus de globalisation, de désindustrialisation, de métropolisation et à leurs effets territoriaux. A la croisée des politiques d’aménagement du territoire, des politiques industrielles et de l’urbanisme, où en sommes-nous aujourd’hui de la bifurcation et de la transition des activités économiques ?
Pour ce faire, ce cours s’appuiera sur une approche historique pour mieux comprendre les enjeux contemporains des dynamiques économiques territoriales. Il accordera une place importante à l’analyse des processus de globalisation, de désindustrialisation, de métropolisation et à leurs effets territoriaux. A la croisée des politiques d’aménagement du territoire, des politiques industrielles et de l’urbanisme, où en sommes-nous aujourd’hui de la bifurcation et de la transition des activités économiques ?
- Nauczyciel: Helene REIGNER