Objectifs du cours :
Au cours des années 1960, des mouvements urbains remettent en question les modes d’élaboration des politiques publiques et des plans d’urbanisme en France : au sein de divers territoires, des collectifs d’habitants et associations insurgent, s’organisent et revendiquent une majeure participation des habitants à la fabrique urbaine. Ces revendications seront progressivement suivies d’une reconnaissance des habitants comme des acteurs incontournables dans les opérations d’urbanisme, d’une série de lois et règlementations qui conduiront à l’institutionnalisation de la participation, de la constitution d’un véritable champ de recherche et de critique de la participation. C’est en suivant l’histoire de la participation en France que le cours introduit les étudiants à la compréhension de ses enjeux, limites et atout : au fil de séances l’on regarde aux divers degrés de la participation (consultation, co-construction, autogestion…), aux divers acteurs qu’y interviennent (collectivités, agences, bailleurs, habitants…), à ses lois et dispositifs (concertation, enquête publique, conseils de quartiers, conseils citoyens…), aux notions fondamentales qui permettent d’interpréter ses dynamiques (savoirs citoyens, professionnalisation de la participation, maîtrise d’usage, empowerment…).
En articulant des cours théoriques avec l’intervention de professionnels de la participation, cet enseignement veut sensibiliser les étudiants à l’importance de la participation citoyenne en urbanisme et les accompagne dans la réalisation d’un dossier qui analyse une démarche participative en cours.
Au cours des années 1960, des mouvements urbains remettent en question les modes d’élaboration des politiques publiques et des plans d’urbanisme en France : au sein de divers territoires, des collectifs d’habitants et associations insurgent, s’organisent et revendiquent une majeure participation des habitants à la fabrique urbaine. Ces revendications seront progressivement suivies d’une reconnaissance des habitants comme des acteurs incontournables dans les opérations d’urbanisme, d’une série de lois et règlementations qui conduiront à l’institutionnalisation de la participation, de la constitution d’un véritable champ de recherche et de critique de la participation. C’est en suivant l’histoire de la participation en France que le cours introduit les étudiants à la compréhension de ses enjeux, limites et atout : au fil de séances l’on regarde aux divers degrés de la participation (consultation, co-construction, autogestion…), aux divers acteurs qu’y interviennent (collectivités, agences, bailleurs, habitants…), à ses lois et dispositifs (concertation, enquête publique, conseils de quartiers, conseils citoyens…), aux notions fondamentales qui permettent d’interpréter ses dynamiques (savoirs citoyens, professionnalisation de la participation, maîtrise d’usage, empowerment…).
En articulant des cours théoriques avec l’intervention de professionnels de la participation, cet enseignement veut sensibiliser les étudiants à l’importance de la participation citoyenne en urbanisme et les accompagne dans la réalisation d’un dossier qui analyse une démarche participative en cours.
- Enseignant: Marta STALLA